Non classé

Recherche de la Source

Alimentation en Eau Potable servant les Villages de la Brousse

Le manque d’accès à l’eau potable est la première cause de mortalité au monde. Madagascar n’échappe pas à ce triste constat. L’accès à l’eau potable est un des défis majeurs au développement de Madagascar. Ce défi, l’association Marcq Madagascar entend le relever avec ce projet.

Le projet que nous portons  concerne dans sa première phase l’accès à l’eau et à l’assainissement du village d’Ambanja, sur la côte Est. Nous venons d’y inaugurer (le 31 octobre 2020) une  maternité et un centre de santé, en présence du Ministre de la Population malgache. Cet équipement a été entièrement financé et sous maîtrise globale de notre association.

Notre savoir-faire dans le domaine du traitement de l’eau est reconnu depuis longtemps, avec la mise en place ces dernières années de bornes de potabilisation pour huit écoles (5000 élèves) et la mise en pratique de riziculture intensive (SRI) autour de cinq fermes collectives, en partenariat avec le conseil régional Nord-Pas-de-Calais (entre 2010 et 2015).

Recherche de la source
Canalisation de la source

Ce projet se déroule selon le plan prévu (trois ans), une seconde mission s’es déroulée au cours de l’été 2022 avec le Docteur Lala Rajaoarisoa maître de conférences à l’IMT Nord Europe à Douai et avec un financement de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie et la ville de Marcq en Baroeul que nous remercions vivement.

Contexte et présentation du réseau actuel

La Commune d’Ambanja est une commune où Soakoja débute la collaboration en mois 2021. Le réseau d’Ambanja est un ouvrage construit par AMB. L’ouvrage est en disfonctionnement depuis l’année de sa construction. Il comporte :

  • Un ouvrage de captages qui ne sont pas assez profonds et laissent s’infiltrer la source sous les boîtes (source mal captée). Le débit mesuré en décembre 2021 est de 0,59 L/s (Qcaptée=0,26l/s ; Qnon captée=0,33l/s)
  • Un ouvrage de décantation
  • Une adduction de 1800m avec des fuites identifiées, des passages galvanisés non enterré, des tuyaux environ 250m non enterrés.
  • Une citerne existant de 15 m3 dont il faudrait refaire l’enduit à cause des fuites et la trappe de visite à cause des entrées d’eau superficielle par les interstices
  • Une distribution
  • 13 kiosques-boutiques et 9BP (il s’agira de brancher des plomberies dans des boutiques existantes qui seront des abonnés)
Citerne existante
tuyau non enterré

Présentation du projet de réhabilitation

Nous proposons de faire une réhabilitation comprenant :

Phase 1

Le Captage est à refaire. Sur ce réseau, la topographie permet de déterminer que leur tuyau existant résiste à la pression. Il sera nécessaire de réenterrer les conduites. Trois ouvrages seront construits : 01 boite captage, 01 répartiteur et 01 citerne 10m3.

On est obligé de creuser 783m pour relier le répartiteur et la nouvelle citerne de 10 m3 (03 compartiment). L’un de ce compartiment alimente le CSB qui est situé à 249m.

Voici le détail des travaux

  • Captage et aménagement avec construction d’une boîte de captage
    • Modification de 300 m de tracé d’adduction pour améliorer le profil en tuyau départ
    • Construction une boite de répartition (répartiteur)
    • Construction une citerne 10m3
    • Creusement surplus 1032m amené vers citerne 2 et distribution vers CSB

Phase 2

Nous prévoyons de construire 8 Kiosques-boutique dans les quartiers d’Ambatondrafandrana et Andinakely (03 parcelle). Le nombre final de points d’eau dépendra de l’effectivité des conditions requises aux bénéficiaires par rapport à la gestion.

  • Remise en niveau 1495m de distribution existante
    • Branchement de 8 Kiosques-boutiques

Phase 3

Nous prévoyons de construire 5 Kiosque boutique sur l’axe de route Ampasimbe vers Antsiradava.

  • Retouches sur la citerne existant 15m3
    • Remise en niveau 800m de distribution existante
    • Branchement de 5 Kiosques-boutique

Au global, un projet de meilleur accès à l’eau pour toute une partie de la ville.

Alimentation en Eau Potable servant les Villages de la Brousse Lire la suite »

Rénovation du Collège de Mahambo

Le délabrement extrême du bâtiment du collège de Mahambo, sans entretien, sans maintenance, sans intervention d’urgence, la sécurité des élèves menacée par la chute de débris de ciment, de bouts de tôle du toit ou tout simplement d’un pan entier de mur mal soutenu par des poteaux poreux nécessitaient une réponse urgente. En accord avec les autorités, nous avons lancé les travaux urgents pendant les vacances scolaires. Voici les photos de ce chantier qui s’est terminé fin aout 2022 et la remise des clés le 6 septembre en prévision de la rentrée des classes . Inauguration mi-octobre lors de la prochaine mission de l’association.

Ancien tableau
Futur tableau noir
Etat du pignon extérieur
Etat du pignon intérieur
Remise en état des murs intérieurs
on rebouche les trous au sol
On rebouche les trous dans les tôles du toit
Vue extérieure du bâtiment avant
Vue extérieure du bâtiment après les travaux 🙂

Rénovation du Collège de Mahambo Lire la suite »

Théâtre « Le noir te va si bien »

 

Plus que jamais l'association MARCQ-MADAGASCAR a besoin de vous! Soyez à nos côtés les 9 et 10 octobre prochains au Théâtre Charcot (Marcq-en-Baroeul) pour aider la population malgache actuellement en grande souffrance...
Vous nous soutiendrez tout en passant un moment joyeux et convivial. Les bénéfices seront destinés à la rénovation de l'hôpital de Mahambo sur la côte Est.

Les membres de Marcq-Madagascar vous remercient. 

COMÉDIE POLICIÈRE ANGLO-SAXONNE de saul o’HARA,

Mise en scÈne BRUNO SENTIER.

«Un vieux château dans le Sussex est mis en vente. 2 clients, un homme et une femme se présentent, bien déterminés à enlever la vente et usent pour cela d’un stratagème bien étrange. Lui épouse des dames riches, les tue et hérite de leur fortune. Elle, fait de même avec les hommes. C’est sans compter sur la perspicacité d’un policier qui va tout faire pour les confondre…».

AVEC EMMANUEL DUFRESNE, ARNAUD GRONIER, AGNÈS LEMAIRE, EDOUARD LESAFFRE MONCEAU, MANON SALINGUE, BRUNO SENTIER, ANNE SPRIMONT et SALOMÉ SPRIMONT

SAMEDI 9 OCTOBRE, 20H30 (ouverture de la salle à 19h30) Billetterie du samedi

DIMANCHE 10 OCTOBRE, 15H30, (ouverture de la salle à 15h00) Billetterie du dimanche

THÉÂTRE CHARCOT, 122 rue Docteur Charcot, Marcq-en-Baroeul.

2h (pas d’entracte)

Entrée 14€ et 8€ (étudiants, -16 ans)                             

RÉSERVATION et PRÉPAIEMENT :

Par chèque : association Marcq-Madagascar, BP 32014, 59702 Marcq-en-Baroeul,

Par virement (IBAN) : FR76 1350 7001 4530 0904 8192 981, CCBPFRPPLIL,

RENSEIGNEMENTS et contacts:

06 22 75 79 13 / contact@marcq-madagascar.fr

Les bénéfices de ces représentations sont destinés à la rénovation et à l’équipement en 2021 de l’hôpital de Mahambo, un village de pêcheurs sur la côte EST de Madagascar en plein désarroi sanitaire et économique…

Théâtre « Le noir te va si bien » Lire la suite »

Aggravation de la Situation Economique au Madagascar

Retour au village, suite à la pandémie

Au 19 août 2020

  1. L’épidémie COVID

Chiffres officiels au 19 août 2020

Nb de tests PCR effectués depuis mars-20

53 542

Nb de cas positifs

14 074

Guéris

12 921

En traitement (dont forme grave)

980 (89)

Nb de décès

173

Ces chiffres officiels masquent une réalité bien plus grave, le nombre de tests est insuffisant. Le commun des mortels se voit refuser le test s’il n’a aucun symptôme apparent. Et même malade avec des symptômes grippaux, le médecin va d’abord vous donner du paracétamol, voire un antibiotique avant de vous proposer un test. D’autre part, nombre de malgaches évitent l’hôpital et surtout ne veulent pas porter l’étiquette COVID, c’est-à-dire être considéré comme un pestiféré, dans un pays où la peste existe encore et crée chaque année plusieurs centaines de morts.

Le nombre de décès officiel ne recense que les décès à l’hôpital, or beaucoup de malgaches sont décédés chez eux, ce qui nous fait dire que le nombre de décès doit être multiplié au moins par 10, peut-être par 100 car l’épidémie ne touche pas que la capitale mais est bien présente dans les grandes villes de province (Majunga, Tamatave, Morondava, Tuléar…)

Dès le début de la pandémie, les efforts des autorités se sont concentrés sur la production du remède traditionnel amélioré COVID-Organic à base d’Artémisia. Les hôpitaux ont été rapidement débordés et des centres d’accueil COVID ont été créés à plusieurs endroits dans Antananarivo. Malheureusement les équipements de protection et de soin (respirateurs artificiels) sont en nombre insuffisant. Certains malades sont refusés dans ces hôpitaux en raison de cette surcharge.

  1. Situation économique

Le confinement a d’abord été strict au début de l’épidémie fin mars et en avril, il s’est relâché ensuite pour être de nouveau intensifié entre début juillet et mi-aout période durant laquelle l’épidémie a atteint son pic dans la capitale Antananarivo. Mais même durant le confinement strict, les activités de vente de PPN (Produits de Première Nécessité) et notamment de fruits et légumes, ont toujours pu se tenir le matin de 7h à 12h.

Dans un pays où 90% du travail est informel (24% du PIB) et le revenu souvent journalier, impossible d’empêcher les malgaches de gagner leur pain quotidien. « Le confinement n’est pas viable » déclare ces jours-ci le Président de la République Andry RAJOELINA.

Selon l’UNICEF, 77.6% de la population malgache vit dans l’extrême pauvreté.

Rapidement des aides internationales du FMI et de la Banque Mondiale sont arrivées et leur distribution a été menée par la Présidence sous forme d’aides sociales pour les plus vulnérables (100 000 Ariary soit environ 22 euros par ménage) et de distribution de PPN dans les grandes villes. Cette opération a suscité des jalousies des familles non bénéficiaires. Un recensement a donc été lancé dans l’urgence.

Les familles les plus nécessiteuses reçoivent (pour combien de temps ?) 1 sac de 50 kg de riz, 2 litres d’huile, 2kg de légumineuses et de la tisane CVO à base d’Artémisia, sensée prévenir la contagion du COVID.

Actuellement nous assistons en ville à des manifestations des salariés qui souvent depuis fin mars, sont au chômage « technique » mais il faut savoir que ce chômage n’est pas rétribué à Madagascar. Il n’y a pas de cotisation « chômage » pour les entreprises mais uniquement des cotisations Retraite et prestations familiales.

L’Etat a proposé à ces salariés au chômage, un prêt à taux 0 remboursable en 2021. Comment rembourser un prêt quand le salaire minimum est de 200 000 Ariary (soit 45 euros par mois) ? et que la majorité des salariés ne gagne pas plus que 2 fois ce salaire minimum même dans la classe moyenne.

Un des secteurs particulièrement touché par cette crise est le secteur touristique : hôtels, restaurants, guides et chauffeurs, artisanat et artistes, réserves protégées… soit 44 000 emplois directs et 300 000 emplois indirects. Plus aucun touriste depuis avril et l’espace aérien est toujours fermé jusqu’à nouvel ordre. Beaucoup d’opérateurs expatriés ont dû fermer leur structure et ont souvent rejoint leur pays. Des hôtels-restaurants sont à vendre un peu partout dans l’ile.

Le Président a reçu et écouté les opérateurs de Nosy-Be, la principale ile touristique au nord-ouest de Madagascar et leur a promis une possible ouverture de l’espace aérien en octobre mais rien n’a été dit pour les autres lieux touristiques de l’ile et même pour la capitale. Les opérateurs touristiques et plus généralement la Société civile réclame l’ouverture des liaisons aériennes.

Une étude de l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) a montré que 90% des entreprises ont subi une importante baisse de leur chiffre d’affaires et que les entreprises les plus touchées sont les PME et surtout les Très petites entreprises qui pour la plupart ont dû fermer.

  1. Education

Les écoles, lycées, universités sont fermés depuis fin mars avec une parenthèse d’ouverture en mai juin pour les classes d’examen : 7ème – 3ème – Tles. Les examens malgaches sont prévus début septembre. La continuité pédagogique n’a pas pu se mettre en place, Internet n’est pas accessible aux familles, l’abonnement étant trop onéreux. Quelques cours ont été diffusés via la télévision mais cela reste très insuffisant. La rentrée n’est pas encore prévue.

Selon l’UNICEF, seuls 8% des élèves atteignent le niveau 3ème à Madagascar.

Pour les étudiants, c’est une année blanche qu’ils subissent puisque la rentrée universitaire 2020 n’a pas été effective.

Plus que jamais, le peuple malgache a besoin de soutien face à cette crise qui est venue anéantir les efforts de redressement économique.

Antananarivo, le 20/08/2020

M. R.

Aggravation de la Situation Economique au Madagascar Lire la suite »

De la ria d’Étel au jardin partagé de Marcq-en-Barœul: un banc en coquilles d’huîtres triées par l’association Marcq-Madagascar

Inauguré ce lundi 22 juin 2020! Qu’y-a-t-il de mieux qu’un banc pour échanger? Grande fierté pour l’association Marcq-Madagascar d’avoir relevé ce défi de recycler les coquilles d’huîtres de la dernière Fête aux Huîtres en novembre 2019, placée sous le signe du développement durable pour son 20ème anniversaire.

Les 300 kilos de coquilles d’huîtres sont devenus ce banc et ont permis d’économiser l’équivalent en ciment . Quand on sait que la nature a produit le calcaire des huitres à 4 d° dans l’eau de mer, et qu’il faut chauffer le calcaire à 1200 d° pour obtenir du ciment, on s’aperçoit aisément le carburant qu’il aurait fallu dépenser pour produire ces 300 Kg de ciment. L’effort conjoint de la chaîne depuis le travail de l’ostréiculteur, la fête aux huîtres de l’association, le tri par les membres dans une benne à part, les procédures d’achat public, … Toute cette chaîne existe maintenant pour faire encore mieux cette année. La culture de l’économie circulaire se construit petit à petit . La société EtNISI a produit le banc avec son procédé de réutilisation de différents matériaux comme le tartre de nos chauffe-eaux et les coquilles d’huîtres ! C’est l’une des starts-up (elle a démarré à Marcq-en-Baroeul) qui promeut l’économie circulaire si nécessaire au bon fonctionnement de notre société. Les matériaux de sortie d’entreprises deviennent les matières premières des autres.

De la ria d’Étel au jardin partagé de Marcq-en-Barœul: un banc en coquilles d’huîtres triées par l’association Marcq-Madagascar Lire la suite »