Communication

Rénovation du Collège de Mahambo

Le délabrement extrême du bâtiment du collège de Mahambo, sans entretien, sans maintenance, sans intervention d’urgence, la sécurité des élèves menacée par la chute de débris de ciment, de bouts de tôle du toit ou tout simplement d’un pan entier de mur mal soutenu par des poteaux poreux nécessitaient une réponse urgente. En accord avec les autorités, nous avons lancé les travaux urgents pendant les vacances scolaires. Voici les photos de ce chantier qui s’est terminé fin aout 2022 et la remise des clés le 6 septembre en prévision de la rentrée des classes . Inauguration mi-octobre lors de la prochaine mission de l’association.

Ancien tableau
Futur tableau noir
Etat du pignon extérieur
Etat du pignon intérieur
Remise en état des murs intérieurs
on rebouche les trous au sol
On rebouche les trous dans les tôles du toit
Vue extérieure du bâtiment avant
Vue extérieure du bâtiment après les travaux 🙂

Annulation Fête aux Huîtres 2020

      Aujourd’hui, nous faisons appel à votre générosité.

Bonjour à toutes et à tous, cher(e)s ami(e)s,

il a fallu s’y résoudre! Notre 21ème Fête aux huîtres programmée fin novembre à l’hippodrome de Marcq-en- Baroeul n’aura pas lieu. Tous les ans, nous vous informions de notre grande manifestation. Nombre d’entre vous veniez en famille ou entre amis passer un moment festif et convivial. Nous ne pourrons nous revoir cette année… Mais, nous savons que nous pouvons à nouveau compter sur vous pour nous aider dans notre beau combat…

Aujourd’hui, il nous faut trouver d’autres ressources pour financer nos projets…

L’association Marcq-Madagascar lance un appel à dons pour notre projet-phare en 2021 :

LA RÉNOVATION DE L’HÔPITAL PUBLIC DE MAHAMBO sur la côte Est, non loin de TOAMASINA (Tamatave).

Nous sommes présents depuis plusieurs années dans ce village de pêcheurs. Les conditions d’hygiène et de santé y sont précaires, la peste sévit encore! L’hôpital manque de tout, les installations se dégradent un peu plus chaque jour, les équipements font défaut,…

En cette période de Covid’, la vie économique s’est brutalement arrêtée, laissant la population dans le désarroi…

Plus que jamais, la santé est un combat! Là-bas, comme ici…

Votre don sera l’expression de votre solidarité… Pour nous aider, les solutions sont multiples et simples:

     -par chèque (à l’adresse postale de l’association BP 32014, 59702 Marcq-en-Baroeul),
     -par virement (RIB FR76 1350 7001 4530 0904 8192 981),
     -par la cagnotte en ligne HELLOASSO : https://www.helloasso.com/associations/marcq-madagascar/formulaires/1

Vous bénéficierez d’une déduction fiscale de 66% du montant de votre don versé d’ici fin 2020 (selon la réglementation en vigueur).

Un exemple : Un don de 100 € à l’association Marcq-Madagascar vous revient à 34 €. Nous vous enverrons un reçu fiscal (pour tout don supérieur à 20 €).Notre association à but non lucratif, inscrite sous la loi de 1901, est reconnue d’intérêt général par le fisc. Pour l’association Marcq-Madagascar, un immense merci pour votre geste!

Gérard DELESCLUSE, président et Dominique VARLET, vice-président.

Aggravation de la Situation Economique au Madagascar

Retour au village, suite à la pandémie

Au 19 août 2020

  1. L’épidémie COVID

Chiffres officiels au 19 août 2020

Nb de tests PCR effectués depuis mars-20

53 542

Nb de cas positifs

14 074

Guéris

12 921

En traitement (dont forme grave)

980 (89)

Nb de décès

173

Ces chiffres officiels masquent une réalité bien plus grave, le nombre de tests est insuffisant. Le commun des mortels se voit refuser le test s’il n’a aucun symptôme apparent. Et même malade avec des symptômes grippaux, le médecin va d’abord vous donner du paracétamol, voire un antibiotique avant de vous proposer un test. D’autre part, nombre de malgaches évitent l’hôpital et surtout ne veulent pas porter l’étiquette COVID, c’est-à-dire être considéré comme un pestiféré, dans un pays où la peste existe encore et crée chaque année plusieurs centaines de morts.

Le nombre de décès officiel ne recense que les décès à l’hôpital, or beaucoup de malgaches sont décédés chez eux, ce qui nous fait dire que le nombre de décès doit être multiplié au moins par 10, peut-être par 100 car l’épidémie ne touche pas que la capitale mais est bien présente dans les grandes villes de province (Majunga, Tamatave, Morondava, Tuléar…)

Dès le début de la pandémie, les efforts des autorités se sont concentrés sur la production du remède traditionnel amélioré COVID-Organic à base d’Artémisia. Les hôpitaux ont été rapidement débordés et des centres d’accueil COVID ont été créés à plusieurs endroits dans Antananarivo. Malheureusement les équipements de protection et de soin (respirateurs artificiels) sont en nombre insuffisant. Certains malades sont refusés dans ces hôpitaux en raison de cette surcharge.

  1. Situation économique

Le confinement a d’abord été strict au début de l’épidémie fin mars et en avril, il s’est relâché ensuite pour être de nouveau intensifié entre début juillet et mi-aout période durant laquelle l’épidémie a atteint son pic dans la capitale Antananarivo. Mais même durant le confinement strict, les activités de vente de PPN (Produits de Première Nécessité) et notamment de fruits et légumes, ont toujours pu se tenir le matin de 7h à 12h.

Dans un pays où 90% du travail est informel (24% du PIB) et le revenu souvent journalier, impossible d’empêcher les malgaches de gagner leur pain quotidien. « Le confinement n’est pas viable » déclare ces jours-ci le Président de la République Andry RAJOELINA.

Selon l’UNICEF, 77.6% de la population malgache vit dans l’extrême pauvreté.

Rapidement des aides internationales du FMI et de la Banque Mondiale sont arrivées et leur distribution a été menée par la Présidence sous forme d’aides sociales pour les plus vulnérables (100 000 Ariary soit environ 22 euros par ménage) et de distribution de PPN dans les grandes villes. Cette opération a suscité des jalousies des familles non bénéficiaires. Un recensement a donc été lancé dans l’urgence.

Les familles les plus nécessiteuses reçoivent (pour combien de temps ?) 1 sac de 50 kg de riz, 2 litres d’huile, 2kg de légumineuses et de la tisane CVO à base d’Artémisia, sensée prévenir la contagion du COVID.

Actuellement nous assistons en ville à des manifestations des salariés qui souvent depuis fin mars, sont au chômage « technique » mais il faut savoir que ce chômage n’est pas rétribué à Madagascar. Il n’y a pas de cotisation « chômage » pour les entreprises mais uniquement des cotisations Retraite et prestations familiales.

L’Etat a proposé à ces salariés au chômage, un prêt à taux 0 remboursable en 2021. Comment rembourser un prêt quand le salaire minimum est de 200 000 Ariary (soit 45 euros par mois) ? et que la majorité des salariés ne gagne pas plus que 2 fois ce salaire minimum même dans la classe moyenne.

Un des secteurs particulièrement touché par cette crise est le secteur touristique : hôtels, restaurants, guides et chauffeurs, artisanat et artistes, réserves protégées… soit 44 000 emplois directs et 300 000 emplois indirects. Plus aucun touriste depuis avril et l’espace aérien est toujours fermé jusqu’à nouvel ordre. Beaucoup d’opérateurs expatriés ont dû fermer leur structure et ont souvent rejoint leur pays. Des hôtels-restaurants sont à vendre un peu partout dans l’ile.

Le Président a reçu et écouté les opérateurs de Nosy-Be, la principale ile touristique au nord-ouest de Madagascar et leur a promis une possible ouverture de l’espace aérien en octobre mais rien n’a été dit pour les autres lieux touristiques de l’ile et même pour la capitale. Les opérateurs touristiques et plus généralement la Société civile réclame l’ouverture des liaisons aériennes.

Une étude de l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) a montré que 90% des entreprises ont subi une importante baisse de leur chiffre d’affaires et que les entreprises les plus touchées sont les PME et surtout les Très petites entreprises qui pour la plupart ont dû fermer.

  1. Education

Les écoles, lycées, universités sont fermés depuis fin mars avec une parenthèse d’ouverture en mai juin pour les classes d’examen : 7ème – 3ème – Tles. Les examens malgaches sont prévus début septembre. La continuité pédagogique n’a pas pu se mettre en place, Internet n’est pas accessible aux familles, l’abonnement étant trop onéreux. Quelques cours ont été diffusés via la télévision mais cela reste très insuffisant. La rentrée n’est pas encore prévue.

Selon l’UNICEF, seuls 8% des élèves atteignent le niveau 3ème à Madagascar.

Pour les étudiants, c’est une année blanche qu’ils subissent puisque la rentrée universitaire 2020 n’a pas été effective.

Plus que jamais, le peuple malgache a besoin de soutien face à cette crise qui est venue anéantir les efforts de redressement économique.

Antananarivo, le 20/08/2020

M. R.

SITUATION SANITAIRE COVID-19 A MADAGASCAR

SITUATION SANITAIRE COVID-19 A MADAGASCAR

Mes contacts réguliers avec différents intervenants à Madagascar dans le cadre de l’accompagnement des projets, m’autorisent à vous donner quelques informations concrètes de la situation vécue au quotidien dans le pays !

25 000 000 habitants, un des pays les plus pauvres au monde où 50% ont moins de 18 ans, où près de la moitié de la population est sous-alimentée et où l’équipement médical est plus que réduit.

Il n’y a pas de « sécurité sociale », quasiment pas d’assurance maladie

L’extension de l’épidémie de Covid-19 est incontrôlable, elle progresse vite, malgré une « tisane » et un médicament créés par l’IMRA pour lutter contre la Covid-19. Madagascar parvient, malgré tout, à maîtriser le coronavirus. On dénombrerait à ce jour 6 décès pour 845 cas confirmés.

Les derniers chiffres malgaches démontrent une flambée du nombre de cas confirmés dans l’Est, mais les deux principaux foyers se limitent à Tananarive et Tamatave. Les taxi-brousses ont interdiction de circuler, les villes de Tana et Tamatave sont « fermées ». Et les sorties en ville ne sont autorisées que jusqu’à 13h00.

Mais que veulent dire les chiffres quand un pays «  n’a pas de vieux », peu de malades de longue durée……et que la plupart sont immunisés par le manque d’hygiène au quotidien ?
Les marchés illégaux sont le seul moyen pour les plus pauvres d’acheter de quoi manger pour survivre, les travailleurs journaliers doivent sortir pour espérer avoir une assiette de riz le soir avant d’aller dormir à 4, 5, 6 voire plus dans une pièce de 10 m2, alors comment expliquer à la population des bidonvilles et de la brousse que la distanciation sanitaire est un impératif contre la maladie ? En fait, un confinement « dur » est quasi impossible

La lutte contre ce virus s’annonce donc longue et compliquée à Madagascar.

L’état ne doit certainement pas tout dire, les morts ne sont – soit disant- pas dus au COVID-19 (mot qui fait peur) mais à la dengue, à la peste ou au paludisme. Car il faut savoir que les personnes déclarées positives au Covid-19 ont vu leur vie bouleversée, elles ont du mal à être acceptées par leur entourage et la société. Certaines sont rejetées. Quant aux malades guéris du Covid-19, ils subiraient le même sort et sont stigmatisés, marginalisés.

Un grand nombre de résidents français sont rentrés au pays ! L’Ambassade de France a reçu 8000 appels à ce sujet……

L’Union européenne apporte son soutien à Madagascar à travers l’octroi d’un don de 3 millions d’euros soit environ 12 milliards d’ariary. Ce don contribuera « aux efforts actuellement déployés par le gouvernement pour la prévention et la lutte contre la pandémie de Covid–19 »

Les tests sont effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar.

Dominique VARLET

RB du 04/06/2020

NOUVELLES DE LA MATERNITE/CSB II A AMBANJA / FENERIVE-EST réalisée par Marcq-Madagascar

COMPTE-RENDU :

Actualités: En ce moment (mai 2020) étude de mise en oeuvre d’un bâtiment pour le personnel médical et étude de sécurisation par la mise en place d’une clôture.

Depuis notre retour de voyage le 11 octobre 2019, la construction, sous la direction de Franck, entrepreneur en bâtiment, est rentrée dans sa phase « clos-couvert » en respectant nos quelques remarques.

La phase finale a été laborieuse, en effet, la difficulté de finir les travaux d’enduit, de carrelage, de peinture, d’installation électrique et plomberie……..

Imaginez-vous un bâtiment en dur en pleine brousse c’est comme un château au milieu d’un village…

La maternité en cours de construction
Les panneaux solaires soudés dans le toit pour éviter les vols.

L’accès est extrêmement difficile à tel point qu’il y a très peu de transport régulier, pas même une charrette tirée par 4 zébus…….pendant toute l’année, principalement pendant la période des pluies de novembre/décembre jusqu’en avril….
Les gros matériels et les matériaux correspondants sont acheminés par des camions qui tentent de passer, d’avancer, de s’embourber après avoir cassé un arbre de pont, etc, etc…..ce qui a des conséquences dramatiques pour l’entrepreneur………ne pas tenir les engagements de délais et surtout de devoir faire face à la surenchère du prix du transport…
Sans oublier que la dernière partie n’est pas accessible par camion…..son chargement se fait à dos d’hommes sur les 2 derniers kilomètres…..
Vous remarquerez un détail sur la photo jointe, les panneaux ont été soudés et le démontage ne peut se faire que de l’intérieur…. (vol quasi impossible par le toit…)
Enfin, une réception provisoire a pu être programmée le 17 janvier avec la précieuse
collaboration du vazaha José de Mahambo. Un certain nombre de réserves techniques
ont été relevées.
En collaboration avec l’entrepreneur Franck, un second rendez-vous a été proposé le 7 février afin de lever toutes les réserves. Voir liste et photos jointes.
En contrepartie de notre réalisation, l’engagement de la commune est d’aménager la voie d’accès à cette maternité (CSB II) avec la collaboration de la population locale très attachée à la prochaine ouverture d’une structure de santé qu’elle réclame auprès du ministère depuis plus de 10 ans !!!

Est à l’étude la mise en sécurité de l’établissement par la réalisation d’une clôture.
Durant la phase 2 est également prévue en 2020 la construction d’un logement pour le personnel médical.
Un petit bâtiment d’accueil des familles des malades est souhaité et pourra être envisagé en 2021.
Le Docteur Luc Michel Sendratiana, Directeur Régional de la Santé pour la région Analanjirofo et son collaborateur, le Docteur SAHALA Dominioni, Médecin Inspecteur de Fénérive-Est ont constitué leur équipe médicale. Une convention de don du bâtiment entre A2M et le ministère de la santé publique est en phase finale de signature. Une dizaine de colis de produits de soin pour le démarrage de la maternité/CSB II sont arrivés par conteneur. Il reste en attente de livraison la dotation en matériel technique commandée et fournie par le ministère de la santé publique. Un contretemps de taille est venu perturber le planning, en effet, le fameux Corona virus fait le tour du monde et arrive sur Madagascar également…. L’inauguration qui devait avoir lieu lors de notre voyage d’avril est reportée, nous l’espérons, 1ère quinzaine d’octobre 2020 !