Dans le cadre du partenariat entre l’association Marcq-Madagascar et l’Agence de l’Eau Artois-Picardie et la ville de Marcq en Baroeul concernant le projet Eau-Scar comme Madagascar, 3 membres de l’association ont participé à la Journée mondiale de l’eau à l’IMT Nord Europe, partenaire du projet, le 22 Mars à Douai. Ils ont présenté le projet à une centaine d’étudiants de différents lycées de la Région Hauts de France .
Ce projet dans le Nord-est de Madagascar permet déjà d’alimenter en eau de source la maternité et un quartier de la ville d’Ambango (10 000 habitants) . Il évite à la population d’être obligé de boire de l’eau polluée, vecteur de maladies.
Il faut rappeler que 30% de la population mondiale n’a pas accès à une eau potable sécurisée. 90% des moins de 30 ans vivent dans les pays émergents et en voie de développement notamment en Afrique. Ces pays sont les premiers à souffrir de l’eau et des conséquences du changement climatique.
En ce qui nous concerne, dans les Hauts de France, nos ressources en eau sont en baisse constante, cette ressource est surexploitée.
La prise de conscience collective des risques, la nécessité de partager et d’économiser l’eau est indispensable. Si on peut vivre sans énergie, on ne peut vivre sans eau.
Avant, on a cherché à évacuer l’eau à l’extérieur des villes, maintenant il faut faire en sorte que l’eau s’écoule où elle tombe, qu’elle recharge les nappes phréatiques, et ne pas imperméabiliser les sols.
Les nouveaux principes sont de gérer l’eau au plus près du point de chute, ne pas faire ruisseler, en pas imperméabiliser, stocker puis gérer l’infiltration ou le rejet.