Pierre Mongin

Livraison du Nouveau Tracteur de Ramassage des Ordures Menagères

Mahambo, secteur (Nord-Est de Madagascar) où nous intervenons était un des rares endroits au monde où la peste sévissait encore. Elle était transmise par les rongeurs qui s’alimentent avec les ordures. Sans ramassage des ordures, la situation ne pouvait s’améliorer d’où la mise en place par notre association d’un ramassage à l’aide d’un premier engin ,d’une remorque, et d’un chauffeur en 2017. Voir article de mise en place du motoculteur en 2017 .Voici le matériel de remplacement qui a changé d’échelle mais aussi et surtout va encore améliorer la vie des habitants sur le plan de l’hygiène globale de la ville de Mahambo.

Le nouveau tracteur de ramassage des ordures ménagères est arrivé en aout 2022 en remplacement du précédent qui au bout de 5 années d’usage intensif était arrivé au bout de ses capacités.

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Aggravation de la Situation Economique au Madagascar

Retour au village, suite à la pandémie

Au 19 août 2020

  1. L’épidémie COVID

Chiffres officiels au 19 août 2020

Nb de tests PCR effectués depuis mars-20

53 542

Nb de cas positifs

14 074

Guéris

12 921

En traitement (dont forme grave)

980 (89)

Nb de décès

173

Ces chiffres officiels masquent une réalité bien plus grave, le nombre de tests est insuffisant. Le commun des mortels se voit refuser le test s’il n’a aucun symptôme apparent. Et même malade avec des symptômes grippaux, le médecin va d’abord vous donner du paracétamol, voire un antibiotique avant de vous proposer un test. D’autre part, nombre de malgaches évitent l’hôpital et surtout ne veulent pas porter l’étiquette COVID, c’est-à-dire être considéré comme un pestiféré, dans un pays où la peste existe encore et crée chaque année plusieurs centaines de morts.

Le nombre de décès officiel ne recense que les décès à l’hôpital, or beaucoup de malgaches sont décédés chez eux, ce qui nous fait dire que le nombre de décès doit être multiplié au moins par 10, peut-être par 100 car l’épidémie ne touche pas que la capitale mais est bien présente dans les grandes villes de province (Majunga, Tamatave, Morondava, Tuléar…)

Dès le début de la pandémie, les efforts des autorités se sont concentrés sur la production du remède traditionnel amélioré COVID-Organic à base d’Artémisia. Les hôpitaux ont été rapidement débordés et des centres d’accueil COVID ont été créés à plusieurs endroits dans Antananarivo. Malheureusement les équipements de protection et de soin (respirateurs artificiels) sont en nombre insuffisant. Certains malades sont refusés dans ces hôpitaux en raison de cette surcharge.

  1. Situation économique

Le confinement a d’abord été strict au début de l’épidémie fin mars et en avril, il s’est relâché ensuite pour être de nouveau intensifié entre début juillet et mi-aout période durant laquelle l’épidémie a atteint son pic dans la capitale Antananarivo. Mais même durant le confinement strict, les activités de vente de PPN (Produits de Première Nécessité) et notamment de fruits et légumes, ont toujours pu se tenir le matin de 7h à 12h.

Dans un pays où 90% du travail est informel (24% du PIB) et le revenu souvent journalier, impossible d’empêcher les malgaches de gagner leur pain quotidien. « Le confinement n’est pas viable » déclare ces jours-ci le Président de la République Andry RAJOELINA.

Selon l’UNICEF, 77.6% de la population malgache vit dans l’extrême pauvreté.

Rapidement des aides internationales du FMI et de la Banque Mondiale sont arrivées et leur distribution a été menée par la Présidence sous forme d’aides sociales pour les plus vulnérables (100 000 Ariary soit environ 22 euros par ménage) et de distribution de PPN dans les grandes villes. Cette opération a suscité des jalousies des familles non bénéficiaires. Un recensement a donc été lancé dans l’urgence.

Les familles les plus nécessiteuses reçoivent (pour combien de temps ?) 1 sac de 50 kg de riz, 2 litres d’huile, 2kg de légumineuses et de la tisane CVO à base d’Artémisia, sensée prévenir la contagion du COVID.

Actuellement nous assistons en ville à des manifestations des salariés qui souvent depuis fin mars, sont au chômage « technique » mais il faut savoir que ce chômage n’est pas rétribué à Madagascar. Il n’y a pas de cotisation « chômage » pour les entreprises mais uniquement des cotisations Retraite et prestations familiales.

L’Etat a proposé à ces salariés au chômage, un prêt à taux 0 remboursable en 2021. Comment rembourser un prêt quand le salaire minimum est de 200 000 Ariary (soit 45 euros par mois) ? et que la majorité des salariés ne gagne pas plus que 2 fois ce salaire minimum même dans la classe moyenne.

Un des secteurs particulièrement touché par cette crise est le secteur touristique : hôtels, restaurants, guides et chauffeurs, artisanat et artistes, réserves protégées… soit 44 000 emplois directs et 300 000 emplois indirects. Plus aucun touriste depuis avril et l’espace aérien est toujours fermé jusqu’à nouvel ordre. Beaucoup d’opérateurs expatriés ont dû fermer leur structure et ont souvent rejoint leur pays. Des hôtels-restaurants sont à vendre un peu partout dans l’ile.

Le Président a reçu et écouté les opérateurs de Nosy-Be, la principale ile touristique au nord-ouest de Madagascar et leur a promis une possible ouverture de l’espace aérien en octobre mais rien n’a été dit pour les autres lieux touristiques de l’ile et même pour la capitale. Les opérateurs touristiques et plus généralement la Société civile réclame l’ouverture des liaisons aériennes.

Une étude de l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) a montré que 90% des entreprises ont subi une importante baisse de leur chiffre d’affaires et que les entreprises les plus touchées sont les PME et surtout les Très petites entreprises qui pour la plupart ont dû fermer.

  1. Education

Les écoles, lycées, universités sont fermés depuis fin mars avec une parenthèse d’ouverture en mai juin pour les classes d’examen : 7ème – 3ème – Tles. Les examens malgaches sont prévus début septembre. La continuité pédagogique n’a pas pu se mettre en place, Internet n’est pas accessible aux familles, l’abonnement étant trop onéreux. Quelques cours ont été diffusés via la télévision mais cela reste très insuffisant. La rentrée n’est pas encore prévue.

Selon l’UNICEF, seuls 8% des élèves atteignent le niveau 3ème à Madagascar.

Pour les étudiants, c’est une année blanche qu’ils subissent puisque la rentrée universitaire 2020 n’a pas été effective.

Plus que jamais, le peuple malgache a besoin de soutien face à cette crise qui est venue anéantir les efforts de redressement économique.

Antananarivo, le 20/08/2020

M. R.

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De la ria d’Étel au jardin partagé de Marcq-en-Barœul: un banc en coquilles d’huîtres triées par l’association Marcq-Madagascar

Inauguré ce lundi 22 juin 2020! Qu’y-a-t-il de mieux qu’un banc pour échanger? Grande fierté pour l’association Marcq-Madagascar d’avoir relevé ce défi de recycler les coquilles d’huîtres de la dernière Fête aux Huîtres en novembre 2019, placée sous le signe du développement durable pour son 20ème anniversaire.

Les 300 kilos de coquilles d’huîtres sont devenus ce banc et ont permis d’économiser l’équivalent en ciment . Quand on sait que la nature a produit le calcaire des huitres à 4 d° dans l’eau de mer, et qu’il faut chauffer le calcaire à 1200 d° pour obtenir du ciment, on s’aperçoit aisément le carburant qu’il aurait fallu dépenser pour produire ces 300 Kg de ciment. L’effort conjoint de la chaîne depuis le travail de l’ostréiculteur, la fête aux huîtres de l’association, le tri par les membres dans une benne à part, les procédures d’achat public, … Toute cette chaîne existe maintenant pour faire encore mieux cette année. La culture de l’économie circulaire se construit petit à petit . La société EtNISI a produit le banc avec son procédé de réutilisation de différents matériaux comme le tartre de nos chauffe-eaux et les coquilles d’huîtres ! C’est l’une des starts-up (elle a démarré à Marcq-en-Baroeul) qui promeut l’économie circulaire si nécessaire au bon fonctionnement de notre société. Les matériaux de sortie d’entreprises deviennent les matières premières des autres.

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SITUATION SANITAIRE COVID-19 A MADAGASCAR

SITUATION SANITAIRE COVID-19 A MADAGASCAR

Mes contacts réguliers avec différents intervenants à Madagascar dans le cadre de l’accompagnement des projets, m’autorisent à vous donner quelques informations concrètes de la situation vécue au quotidien dans le pays !

25 000 000 habitants, un des pays les plus pauvres au monde où 50% ont moins de 18 ans, où près de la moitié de la population est sous-alimentée et où l’équipement médical est plus que réduit.

Il n’y a pas de « sécurité sociale », quasiment pas d’assurance maladie

L’extension de l’épidémie de Covid-19 est incontrôlable, elle progresse vite, malgré une « tisane » et un médicament créés par l’IMRA pour lutter contre la Covid-19. Madagascar parvient, malgré tout, à maîtriser le coronavirus. On dénombrerait à ce jour 6 décès pour 845 cas confirmés.

Les derniers chiffres malgaches démontrent une flambée du nombre de cas confirmés dans l’Est, mais les deux principaux foyers se limitent à Tananarive et Tamatave. Les taxi-brousses ont interdiction de circuler, les villes de Tana et Tamatave sont « fermées ». Et les sorties en ville ne sont autorisées que jusqu’à 13h00.

Mais que veulent dire les chiffres quand un pays «  n’a pas de vieux », peu de malades de longue durée……et que la plupart sont immunisés par le manque d’hygiène au quotidien ?
Les marchés illégaux sont le seul moyen pour les plus pauvres d’acheter de quoi manger pour survivre, les travailleurs journaliers doivent sortir pour espérer avoir une assiette de riz le soir avant d’aller dormir à 4, 5, 6 voire plus dans une pièce de 10 m2, alors comment expliquer à la population des bidonvilles et de la brousse que la distanciation sanitaire est un impératif contre la maladie ? En fait, un confinement « dur » est quasi impossible

La lutte contre ce virus s’annonce donc longue et compliquée à Madagascar.

L’état ne doit certainement pas tout dire, les morts ne sont – soit disant- pas dus au COVID-19 (mot qui fait peur) mais à la dengue, à la peste ou au paludisme. Car il faut savoir que les personnes déclarées positives au Covid-19 ont vu leur vie bouleversée, elles ont du mal à être acceptées par leur entourage et la société. Certaines sont rejetées. Quant aux malades guéris du Covid-19, ils subiraient le même sort et sont stigmatisés, marginalisés.

Un grand nombre de résidents français sont rentrés au pays ! L’Ambassade de France a reçu 8000 appels à ce sujet……

L’Union européenne apporte son soutien à Madagascar à travers l’octroi d’un don de 3 millions d’euros soit environ 12 milliards d’ariary. Ce don contribuera « aux efforts actuellement déployés par le gouvernement pour la prévention et la lutte contre la pandémie de Covid–19 »

Les tests sont effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar.

Dominique VARLET

RB du 04/06/2020

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Actions 2021 investissements Marcq-Madagascar

ACTIONS 2021
 
ANTANANARIVO13ème COLLINE « Maison des Arts Tana »
 
ANTANANARIVOAT HOME ORPHELINAT
 
AMPARAFARAVOLAPetite unité de production d’huile d’arachide
AMBOHITRARIVOparticipation construction 6 classes SMMI
IMERIMANDROSOAccompagnement  fermes agricoles 50%
 
FENERIVE ESTFrais de communication Riana collaboratrice
FENERIVE ESTEquipement technique au lycée technique
 
FENERIVE EST régionProjet d’accès à l’eau et à l’hygiène
 
 
AMBANJAMaternité / dispensaire / PMI
 clôture, bâtiments personnel médical et famille
 
SAINTE MARIERebondir par la formation hôtelière de femmes
 
 
MAHAMBOProgramme de ramassage des ordures
 Conforter le projet de ramassage
 Coup de pouce école EPP 
 Maraîchage
 Rénovation hôpital/CSB II en 2021
 
TSARAHONENANAEcole 6 classes SMMI (en attente de confirmation)
 
LAC ALAOTRA Maintenance et petite réparation technique bornes
AMBATONDRAZAKAMachine batteuse à riz
CONTAINEUREnvoi à Madagascar
 
Les investissements prévus par l’association Marcq-Madagascar en 2020

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