Gérard : Samedi 23 septembre/vendredi 6 octobre 2017
Dominique : Samedi 23 septembre/vendredi 13 octobre 2017
Il s’agissait de mon cinquième voyage à Madagascar, mais le premier en tant que président de l’association, le dixième pour Dominique… Je vous livre mon ressenti à travers ce compte-rendu.
Il était en effet essentiel pour moi de découvrir, en compagnie de Dominique, les actions et projets initiés depuis tant d’années. Je n’ai pas été déçu !
J’aborderai dans les deux premiers chapitres les actions engagées depuis plusieurs années avec les Soeurs Salésiennes (SMMI), selon les statuts qui nous régissent. En quelque sorte, un journal de bord de nos rencontres, de nos émotions, de notre travail au quotidien au service EXCLUSIF d’une population, en mode survie ! Et des moments partagés ensemble.
Il sera fait état dans un autre chapitre de nos multiples contacts à ANTANANARIVO pour la création d’une maison des Arts/«LA 13ème COLLINE» (formation et galerie de peinture) avec des artistes-peintres malgaches.
Dominique, au retour de sa mission à MAHAMBO, fera le point sur notre projet de parcelle expérimentale de cultures maraîchères, en partenariat avec les étudiants de l’ISA (GEDAM).
CHAPITRE 1 :
Dimanche 24 septembre : ANTANANARIVO
Après un premier rendez-vous avec José et D’Ange, les artistes peintres en contact avec Jean-Luc et Caroline (nous y reviendrons au chapitre 4), nous nous rendons pour un premier échange à la Communauté des Soeurs Salésiennes (SMMI) et sommes aimablement reçus par Soeur Clémentine, Provinciale et Soeur Jeannette, notre interlocutrice directe. Nous partageons le repas avec l’ensemble des Soeurs, agrémentés de qqs chants et danses.
Nous faisons le point sur les différents sites gérés par les Soeurs, sites où nous sommes présents. D’emblée nous faisons passer un message très clair :
Il importe aux Soeurs de prendre en charge la maintenance et l’entretien. Elles sont responsables des installations. Nous demandons une plus grande rigueur dans la tenue des comptes et nous nous montrons exigeants quant à l’envoi des devis, factures et autres justificatifs.
Lundi 25 septembre : ANTANANARIVO/ANTSIRABE
Après un rdv en mairie pour le projet de maison des arts sur lequel nous reviendrons, nous rencontrons Madame Martine ROUSSEL qui vient de prendre ses fonctions de proviseur au collège/lycée de France à Tana. Elle était auparavant proviseure-adjointe du lycée Pasteur à Lille. Elle a vécu 20 ans à Madagascar et connait bien le pays. Un contact qui pourrait nous être utile par la suite. Nous y faisons la connaissance du Directeur pédagogique de l’école qui habite à qqs kilomètres de Tsarahonenana. Il sera bientôt en retraite et pourrait être un interlocuteur privilégié entre nous et les Soeurs de cette communauté où se trouve notre dispensaire-maternité.
C’est un des enjeux de notre voyage : trouver des relais fiables et compétents dans chacun des sites où nous sommes présents.
C’est ensuite le départ pour Antsirabe, la ville aux 5000 pousse-pousse, 4 heures de route bien encombrée et défoncée sur la Nationale 7… Soeur Clémentine nous accompagne. Nous sommes reçus par Soeur Mariette et Soeur Paulette à l’énergie communicative. Cette Communauté de 5 Soeurs accueille 17 novices. C’est dans cette communauté que les novices se forment.
Sitôt arrivés, nous visitons le bâtiment pour lequel Soeur Clémentine nous avait fait une demande d’installation de panneaux photovoltaïques. Les factures d’électricité de Jirama (EDF local) sont excessives, voire douteuses ! Elles entraînent des dépenses que les Soeurs ne peuvent plus supporter. (voir lettre en pj de Soeur Clémentine).
Mais, nous ne sommes pas convaincus de la pertinence de cette installation dans ce bâtiment! En revanche, un autre bâtiment s’avère plus judicieux et plus en adéquation avec notre mission.
En toute fin de journée, nous rencontrons FULGENCE et d’autres peintres dans sa galerie. C’est un artiste-peintre reconnu et parrain avec Pierrot MEN du projet de la 13ème colline…
Mardi 26 septembre : ANTSIRABE/TSARAHONENANA
De bon matin à Antsirabe, nous rencontrons un fournisseur qui nous a été recommandé. Il a parfaitement compris notre demande et nous transmettra un devis dans les meilleurs délais. Trouver le bon interlocuteur au bon endroit.
Nous faisons route ensuite vers TSARAHONENANA où se trouve « notre » maternité, toujours en compagnie de Soeur Clémentine. Au cours de ce déplacement, nous sommes également accompagnés de Soeur Zoé, en poste à Gentilly, siège mondial des Salésiennes. Sa présence sera très bénéfique. Elle espère venir en décembre à notre FAH.
Cette Communauté (4 soeurs) de Tsarahonenana est toute récente. Elle est située à 30 km au nord d’Antsirabe, mais il faut 90’ de route et surtout de piste impossible pour l’atteindre ! En saison des pluies, aucun véhicule ne passe. C’est ça la brousse et c’est dans ces endroits reculés que travaillent essentiellement les Soeurs. « C’est en cela qu’on nous aime », dixit Soeur Clémentine.
Nous sommes accueillis par Soeur Jacqueline, nouvellement responsable, et les Soeurs Yvette (infirmière) et Honorine (sage-femme) que Babeth connait bien !
Nous ne résistons pas au plaisir de visiter en priorité la maternité et le dispensaire. Mais auparavant, nous sommes attendus par Monsieur Justin, le maçon (l’ingénieur !!!) qui a entrepris la construction du logement du gardien. Soeur Yvette nous explique que le chantier est arrêté faute de briques et de ciment. Il a mal évalué sa commande. Il faudra donc engager une dépense complémentaire pour continuer les travaux. Déception d’autant plus grande pour nous, que cette construction ne répond pas à nos attentes, tant les malfaçons sont nombreuses. Monsieur Justin s’engage à y remédier !!!
Heureusement, la visite du dispensaire/maternité nous réchauffe le coeur. C’est exemplaire, quelle belle réalisation ! Nous sommes rassurés par la bonne tenue des lieux. Visiblement les messages de Babeth ont été entendus. Avec Soeur Clémentine, nous convenons que cet espace de santé doit rester une référence ! Les lieux sont propres, le matériel bien rangé.
Quelques petits ajustements techniques seront à prévoir.
Les panneaux solaires pour l’électricité da la maternité sont parfaitement sécurisés. Beau travail !
Nous passons notre première nuit en brousse, au milieu d’une nature magnifique et tranquille! Nous occupons l’ancien dispensaire transformé selon nos souhaits en maison d’accueil…fraichement repeinte !
Mercredi 27 septembre : TSARAHONENANA
Réunion de travail intense le matin avec les Soeurs.
Soeur Jacqueline nous remet un paquet de factures que nous attendions. Soeur Yvette nous fournit le rapport et le compte rendu de tous les travaux engagés en 2017. C’est un gros travail qu’elle a réalisé. Elle nous fait part des difficultés rencontrées pour obtenir des factures des villageois qui travaillent sur le site ou du transport assuré par ces mêmes villageois. Avec Soeur Zoé, nous convenons qu’une attestation sur l’honneur des dépenses engagées (main d’oeuvre, transport) sera dorénavant produite (carnet à souche).
Reste le problème délicat du règlement du menuisier dont la prestation n’a pas été à la hauteur.
Il est toujours délicat pour nous, « vazahas » ou ancien colons, de faire preuve d’autorité. Être ferme et souple dans nos échanges est délicat, voire subtil. Nous ne fonctionnons pas
de la même manière. Attention de ne pas tomber dans une forme d’autoritarisme qui serait mal comprise et néfaste. Demander, oui. Exiger, non ! Surtout quand on sait qu’un malgache ne sait pas dire non !
Il nous faut faire preuve de vigilance sans brutalité verbale!
Soeur Clémentine nous annonce officiellement que, suite à nos échanges, Soeur Yvette prendra la responsabilité de la maternité. Nous en sommes ravis et elle aussi. Voir en pj le mail qu’elle nous a envoyé !
Seule ombre au tableau, le peu de naissances (3) depuis fin juin. C’est évidemment insuffisant. La pression culturelle est forte. On accouche au village avec la « matrone ». L’objectif raisonnable à court terme est d’arriver à 6 naissances par mois. Les visites au dispensaire sont tout à fait satisfaisantes avec selon les saisons une moyenne de 90 à 390 malades par mois. Nous l’avons constaté.
Il y aura des actions de pédagogie et de communication à entreprendre. Le médecin, le curé, les parents d’élèves de l’école devront prendre leur part à l’animation et à l’information.
Pour répondre au souhait de Babeth, une formation complémentaire à l’hygiène sera proposée aux Soeurs Yvette et Honorine. C’est l’engagement de Soeur Clémentine.
Avec Soeur Jacqueline, en charge de l’école, nous visitons les classes sur la hauteur, près de l’église. Leur vétusté nous afflige…et nous oblige !
Soeur Clémentine nous montre le terrain où pourrait être construite la prochaine école (6 classes), à proximité de la Communauté.
Avant de partir, j’ai le bonheur de faire la connaissance de Marc-Gérard, 1er garçon né à la maternité. Soeur Yvette me dit que ses parents sont dans un extrême dénuement.
Depuis, un 2ème garçon est née. Il s’appelle Dominique-Marie et aux dires de Soeur Yvette, il est très vigoureux….
Nous avions emmené dans nos bagages le kit d’eau potable (bio-sun) livré chez les Soeurs à Tana. Il sera installé pour les écoliers dans l’espace sécurisé ou sont installées les panneaux.
Après le repas, nous quittons à regret ce lieu si paisible, au milieu des rizières, pour retrouver qqs heures plus tard l’enfer de Tana.
Jeudi 28 septembre : ANTANANARIVO/MORAMANGA.
La matinée sera consacrée au projet de Maison des Arts, avec deux rdv importants : Madame Le Maire d’ANTANANARIVO et Madame TAMARA, directrice de l’antenne malgache pour la région Ile-de-France. Nous en reparlerons au chapitre 4.
Nous quittons vers 16h cette ville où l’insécurité est grandissante pour nous diriger vers MORAMANGA, distante de 150 km. Nous arriverons à 19h15. Il fait déjà nuit noire. Cette route Nationale 2 mène à Tamatave, seul port commercial du pays par où transitent toutes les marchandises. C’est un cauchemar, tant elle est dangereuse et semée d’embuches! 5
Nous sommes accueillis par la responsable, Soeur Georgine et par Soeur Marthe, notre interlocutrice au tempérament bien trempé.
CHAPITRE 2/AUTOUR DU LAC…
Vendredi 29 septembre : MORAMANGA/AMPARAFARAFOVLA
A 8 heures, nous avons droit au rassemblement des 750 élèves et de leurs 20 encadrants dans la grande cour. Nous sommes fêtés comme il se doit… Discours et remerciements se succèdent, car nous annonçons un beau cadeau aux élèves : l’installation prochaine de la borne d’eau potable, identique à celle d’Imerimandroso, installée en 2016.
En compagnie de Soeur Nathalie, j’ai l’honneur de visiter les 18 classes avec un petit mot à chaque fois…
Pendant ce temps, Dominique visite avec Soeur Marthe, quatre endroits possibles pour la borne. La décision est prise de l’installer à l’entrée de la Communauté, dans un lieu sécurisé et facilement accessible par les élèves. Et il faut avoir de l’eau à proximité !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Avec Soeur Marthe, on ne traîne pas ! Les travaux ont commencé !
A 11 heures, nous quittons MORAMANGA, direction AMPARAFARAVOLA, au bord du lac ALAOTRA, 200 km de piste chaotique ! Arrivée chez les Soeurs à 17 heures à la nuit tombante et après une crevaison à 20 km de l’arrivée ! Seul incident technique, mineur !
Soeur Lina dirige depuis peu cette Communauté (7 soeurs) qui vit chichement dans une ville très pauvre ! Elle était auparavant responsable de Tsarahonenana On ne perd pas de temps, on se rend tout de suite vers le puits, dont la pompe a été détériorée après une tentative de vol. Elle est bien sûr inutilisable ! Le lieu est mal sécurisé. Ceci explique cela !!!
Les locaux sont éclatés en plusieurs entités, séparés par une route. Après plusieurs repérages, on trouve le lieu idéal pour installer et mettre en sûreté notre future borne à proximité d’un puits en bon état. Vu la précarité des installations et le nombre d’élèves, nous souhaitons surseoir aux travaux (un kit était prévu) pour proposer au Bureau de commander en 2018 une borne plus performante, identique à celles d’Imerimandroso et de Moramanga.
L’installation électrique est par ailleurs précaire et dangereuse.
Nous rencontrons un médecin originaire d’Auvergne qui effectue une mission au dispensaire et à l’hôpital de la ville. Il est d’un précieux secours auprès des Soeurs bien démunies dans cette Communauté et compte revenir souvent. Sûrement utile, pour nous par la suite.
Samedi 30 septembre : AMBOHITRARIVO/IMERIMANDROSO
Le lendemain, nous faisons route vers AMBOHITRARIVO, petite Communauté de 4 Soeurs dirigée depuis peu par Soeur Viviane. Cette dernière a quitté IMERIMANDROSO après y être restée 7 ans !
Marcq-Madagascar a construit il y a 2 ans une école (5 classes). Elle est très bien tenue et a la particularité d’avoir été construite avec l’aide de l’association des parents (main d’oeuvre et matériaux) et son financement a été assuré par un don.
Petite ombre au tableau, les installations techniques mises en place il y a qqs années avec le concours de Pierre Bimont, alors étudiant à l’ISA, sont HS. La pompe pour le puisage de l’eau a rendu l’âme et les panneaux solaires semblent « fatigués ». C’est tout le problème de l’entretien et de la maintenance dans des petites communautés isolées.
Nous verrons plus loin que nous pensons avoir trouvé la bonne personne pour remédier à cette carence.
Nous validons le futur emplacement de la borne d’eau potable pour les écoliers qui sera installée avant la fin de l’année.
Nous apprenons au détour d’une conversation que le français n’est plus enseigné depuis la rentrée dans les écoles publiques. C’est affligeant !
Comme le dit notre chauffeur Michel : « cette suppression, ca va abimer les enfants ».
C’est là que nous mesurons le rôle social, essentiel, des Soeurs dans l’éducation des enfants.
Nous quittons la communauté pour nous diriger vers IMERIMANDROSO où nous resterons quelques jours, tant les projets mis en place depuis plusieurs années sont nombreux et exemplaires.
A la sortie de cette petite commune rurale, nous apercevons une mosquée flambant neuve, ce qui ne manque pas de nous interpeller ! L’islam, encouragé par le pouvoir en place, se développe considérablement, avec le financement appuyé de l’Arabie Saoudite. Un 7
programme de construction de 2000 mosquées à travers le pays a même été signé récemment. Pour être complet, une ligne Istanbul/Tana a été ouverte il y a près de 2 ans.
« C’est la porte ouverte au wahhabisme le plus rigoureux », dixit un père jésuite que j’ai rencontré il y a un an à Tana !
Arrivés en fin d’après-midi à IMERIMANDROSO, nous sommes accueillis par Soeur Georgette, responsable et Soeur Jeanine (bien dynamique), infirmière. Toutes deux sont nouvellement arrivées.
Sans perde une minute, nous allons voir la borne de potabilisation de l’eau mise en place l’année dernière. Satisfaction totale. Les enfants se pressent 3 fois par jour (matin, midi et soir) pour récupérer cette eau, rendue potable, indispensable pour leur santé. Le local est
parfait, propre, idéalement situé à l’entrée de l’école (700 élèves du primaire). Il sera davantage sécurisé pour éviter toute dégradation ou vol.
Plus de 12000 litres d’eau ont été consommées depuis le début de l’année. Mais l’eau (de ville) a un coût. Dominique suggère que les parents, même modestement, participent à cette collecte. C’est vertueux !
Nous attend HAJA (prononcer ADJ), notre fidèle technicien agricole qui, nous le verrons, constitue notre interlocuteur privilégié auprès des familles à qui nous rendrons visite dans le cadre des fermes collectives (5 phases). Il a toute la confiance des paysans et il est écouté. Je fais sa connaissance, j’ai également toute confiance en lui !
Dimanche 1er octobre 2017 : IMERIMANDROSO
Nous resterons pendant 3 jours en immersion totale dans cette Communauté qui représente notre projet phare depuis plusieurs années. Je ne serai pas déçu !
Après la messe dominicale, joyeuse et pleine de ferveur, comme toujours à Madagascar, nous partageons le repas. C’est ensuite une visite du village, bien calme en ce dimanche, avant le marché très animé et haut en couleurs du lundi ! 8
Lundi 2/mardi 3 octobre 2017 : IMERIMANDROSO/ MARIMANJAKA /5 PHASES
Le matin du lundi 2, nous rencontrons TIANA (prononcer TIN), notre technicien avec qui nous travaillons depuis un an. C’est un homme remarquable qui d’emblée me séduit. Il est venu changer l’acide dans les batteries pour l’électricité fournie par le photovoltaïque.
Nous passons un bon moment avec lui et lui donnons sa feuille de route pour les prochains mois. Nous sommes convenus de nous
retrouver pour une réunion de travail, au terme de notre périple autour du lac. Rendez-vous est pris chez les Soeurs à AMBATONDRAZAKA, capitale de la région du lac ALAOTRA. Il y habite.
Au cours de ces 2 jours intenses, nous visitons les fermes collectives installées dans les villages voisins entre 2010 et 2016. Ce projet de développement rural est une révélation pour moi. C’était un programme ambitieux étalé sur plusieurs années qui trouve aujourd’hui tout son sens. Je n’ai pas peur de dire que c’est exemplaire !
Le travail engagé avec passion par Dominique et Philippe porte aujourd’hui ses fruits.
Pour rappel, nous avons financé à chaque phase l’achat de zébus (1 zébu=300€), de charrue, de charrette, de semences, la construction d’une salle commune, lieu de rencontre apprécié des villageois. On y donne des cours de tricot, de chant. Les parents d’élèves se réunissent.
Nous rencontrons les différentes familles des 5 phases au cours d’échanges riches et émouvants. Nous parcourons le village. Quel accueil et quel bonheur ! C’est la fête au village !
Les familles sont aujourd’hui en totale autonomie alimentaire. La cohésion entre les villageois est effective. Le partage des semences avec d’autres paysans est régulier.
C’est le « fiavanana », le fameux lien social malgache autour de l’entraide et de la solidarité.
Chaque phase concerne en moyenne 4 ou 5 familles. Au total, cela représente aujourd’hui 40 adultes et 75 enfants, soit 115 personnes.
Ces familles vivent aujourd’hui dignement, leur quotidien s’est amélioré.
Ici, c’est l’achat d’un veau, la scolarité pour les enfants, l’envoi d’une fille à l’université. Là, c’est l’emploi d’un journalier, l’achat de terre pour la riziculture ou l’agrandissement de la
Maison. On peut même manger de la viande de temps en temps. 9
C’est aussi la mise en culture d’autres céréales (maïs, arachides, haricots verts, etc.).
Nous verrons aussi les poulaillers construits dans ces villages grâce aux dons de particuliers. Quel beau succès ! Les familles concernées vivent mieux…On l’a constaté ! Les familles ont pu acheter un cochon, des canards, payer l’écolage…
Dakel, le précurseur de la phase 1 et chef reconnu, nous informe que son fils a arrêté ses études pour travailler avec lui. Il vient de construire son propre poulailler.
Gros problème rencontré cette année : la sécheresse qui a impacté lourdement sur les rendements du riz. Pour les populations, c’est un drame, car son cours a explosé, et c’est l’aliment de base, voire unique ! D’où la nécessité absolue de diversifier les productions.
Le matin du mardi 3 à 8 heures, c’est la rentrée des classes.
Soeur Violette, responsable de l’école, accueille les 600 élèves présents et leurs maîtres en présence des parents. On lève le drapeau et on chante d’une même voix l’hymne national. Sans oublier un chant religieux ! Impressionnant et à méditer !
Dominique et moi y allons chacun de notre discours.
Première constatation, les élèves sont moins nombreux que l’année dernière. Le raison en est toute simple : les difficultés financières des parents qui, soit retardent les inscriptions, soit les empêchent de payer l’écolage. Un seul exemple : le cours du riz, aliment de base et souvent unique, a pratiquement triplé en 3 mois.
Nous travaillons avec Haja et Soeur Viviane (ancienne responsable de la Communauté) sur les prestations des dernières phases, de façon à nous assurer que tout est en ordre au niveau des factures.
Nous nous rendons à MARIMANJAKA, antenne d’IMERIMANDROSO, pour découvrir la phase 3. C’est la 8ème Communauté visitée en une semaine. De quatre familles au départ, la ferme s’est réduite à deux familles. Deux groupes de famille étaient en tension et se sont séparés. La sérénité est revenue et l’une des familles, nous conduit jusqu’à chez elle (à 3 km), fière de nous montrer sa maison rénovée avec panneaux solaires. Elle nous reçoit avec 10
beaucoup de chaleur. L’autre famille, en grande misère à l’époque avec 5 enfants, nous explique qu’aujourd’hui, 4 d’entre eux vont à l’école publique.
C’est ça notre joie !
La Communauté de Marimanjaka est très petite (3 Soeurs) et se trouve en pleine brousse. C’est une véritable petite exploitation agricole. Nous constatons que les travaux d’étanchéité de la cuve ont bien été effectués par notre ami Tiana. Au loin, le « Kubota » travaille à plein avec 2 ouvriers, l’un à la manoeuvre, l’autre à la charrue !
Le déjeuner, fort joyeux, se fait à la bougie. Bonne ambiance, comme on dit ici !
Lors de la visite de la phase 2 qui suivra, Dominique confiera que c’est là qu’il a connu le plus d’émotions, de difficultés et de joie. Au démarrage de projet, tout a été cassé par jalousie. A force d’échanges et de pédagogie, le chef de bande s’est excusé et tout est rentré dans l’ordre.
Le soir du mardi 3, une belle surprise m’attend. C’est la Saint-Gérard et pour me fêter, les Soeurs enchaînent un chant et une danse au son du tambour de Soeur Germaine. Epique !
Je dois découper le gâteau préparé en mon honneur et selon la coutume faire un petit discours. Les malgaches raffolent des discours !
Mercredi 4 octobre : IMERIMANDROSO/AMBATONDRAZAKA.
Je profite de cette dernière matinée pour visiter le pensionnat des jeunes filles (15 lits), dont la construction a été rendue possible par une Fondation qui en a assuré le financement. Belle réalisation pour protéger de jeunes adolescentes trop éloignées de chez elles (violence, viols…). Essentiel aujourd’hui en ces moments de violence !
Auparavant, nous assistons au remplissage de « l’eau propre » ou « eau vive » pour les enfants qui arrivent à l’école. Soeur Germaine, notre joueuse de tambour, officie…
Quel bonheur pour nous. !
En partant, nous promettons à Soeur Jeanine de tirer un câble pour amener l’électricité dans son dispensaire. La demande est modeste : 2 ampoules LED.
Au moment de nous quitter, Soeur Georgette nous demande timidement…une vache laitière pour les enfants dont elles ont la charge au sein de la Communauté. Trois d’entre eux sont notamment dans une situation de grande fragilité qu’il n’y a pas lieu de commenter ici !
En fin de matinée, nous mettons le cap sur AMBATONDRAZAKA, terme de notre expédition autour du lac.
Cette 9ème Communauté visitée est la plus importante avec 14 Soeurs. 1100 élèves sont inscrits à l’école primaire, avec 25 enseignements…
Nous sommes accueillis par Soeur Honorine.
Avec elle, nous étudions la possibilité d’installer (en 2018) une borne d’eau potable avec panneaux photovoltaïques, à l’identique de celle d’Imerimandroso et bientôt de Moramanga. 11
Demande sera faite au Bureau.
Le besoin est manifeste pour les enfants. Il suffit de voir l’insalubrité environnante….
C’est ça notre devoir !
A 17h, nous retrouvons, comme convenu, notre ami TIANA.
Nous faisons un bilan très précis et complet de nos différentes visites depuis 4 jours. Nous passons en revue toutes les installations en cours ou les projets à mettre en place d’ci fin décembre, conformément à nos engagements.
Avec lui, nous avons trouvé l’homme qu’il nous fallait.
Au moment de quitter les bords du lac, je tiens enfin à souligner l’énorme travail effectué par Dominique et Philippe sur le projet de fermes collectives. Belle réussite, alors que ce n’était pas gagné d’avance. C’est un projet-phare pour nous !
Jeudi 5 octobre 2017 : ANTANANARIVO (Gérard) ou MAHAMBO (Dominique)
Retour sur TANA pour Gérard et cap sur MAHAMBO pour Dominique.
Lever à 4h30 pour prendre à 6 heures le taxi brousse pour TANA en ce qui me concerne. Quant à Dominique, il poursuit sa mission vers MAHAMBO pour retrouver les maraîchères après la venue des étudiants de L’ISA en juin dernier.
Je suis accompagné par Soeur Marie-Célestine de l’amour divin… Rien que ça !
Elle vient d’être nommée à la Communauté de TANA. Elle était auparavant en poste à Haïti !
Je retrouve Soeur Clémentine et Soeur Jeannette avec beaucoup de joie.
Nous partageons le dernier repas et j’ai droit à une dernière danse.
A 21 heures, départ pour l’aéroport d’Ivato et décollage à 1h25…
CHAPITRE 3 : MAHAMBO (Dominique)
Je laisse à Dominique le soin de compléter ce compte-rendu suite à son passage à Mahambo
Jeudi 5 octobre 2017 : AMBATONDRAZAKA – MORAMANGA
Après avoir laissé Gérard « entre de bonnes mains », avec Soeur Marie-Célestine, à la gare routière d’Ambatondrazaka, à 6 heures du matin, je pars pour un voyage « tranquille » jusque Moramanga. De retour à la Communauté SMMI, je retrouve Soeur Marthe et nous validons les plans d’installation du local où sera installé la borne d’eau potable. Les fondations sont déjà entreprises.
Vendredi 6 octobre : MORAMANGA – MAHAMBO
Les transports et transferts étant très aléatoires, je décide de partir à 6h30 à la gare routière pour Tamatave et ainsi avoir le dernier taxi-brousse pour Mahambo. La route est 12
extrêmement défoncée, le cyclone ENAWO de mars 2017 est passé par là ! Il faut 3 heures pour 86 kms, des vrais « trous de zébus » ! 12heures de taxi-brousse !!
Samedi 7 octobre : MAHAMBO – FENERIVE/EST
J’avais fait la connaissance d’un vazaha, Christian, vivant à moitié à La Réunion, moitié à Mahambo. Nous sommes partis le matin faire quelques petites courses sur Fénérive-Est. C’est dans cette petite ville que j’ai la mesure du risque à propos de la peste, tous les vendeurs de magasins portaient un masque ! Nous avons été informés quelques jours auparavant de ce fléau annuel. Cette fois, d’après l’OMS, la peste était plus dévastatrice que les autres années…..
L’après-midi, je m’étais donné comme mission de me renseigner sur un technicien agricole pour le développement de notre projet des « Maraichères de Mahambo »
Dimanche 8 octobre : MAHAMBO
Ayant été impressionné, comme dans toutes les villes à Madagascar, par la saleté dans toute la commune, avec José, patron vazaha de l’hôtel Hibiscus, nous élaborons les prémices d’une réflexion sur l’organisation d’un ramassage des ordures de la commune. Il nous fallait l’appui et l’engagement de la commune, nous rencontrons, dans la foulée, le 1er adjoint du maire, qui est séduit par notre proposition. Nous reprenons rendez-vous pour le lendemain.
L’après-midi, une réunion de travail est programmée avec Amélie, présidente de l’association des femmes de Mahambo et Adolphe, le nouveau technicien agricole, suivie d’une visite de la parcelle pédagogique. C’est la fin de l’hiver et l’exploitation de maraîchage n’est pas encore très opérationnelle par manque d’encadrement professionnel. Seule, la culture de brèdes (genre d’épinards) a eu un bon rendement avec revente au marché local. Le puits est opérationnel. Un accord de principe de partenariat avec Adolphe a été donné en attente de validation avec le GEDAM. Nous évoquons déjà la possibilité de production de maïs, manioc, gingembre, aubergine, courgette, concombre, haricot, poivron, tomates, salades, carottes, etc….
Lundi 9 octobre : MAHAMBO
Nous rencontrons, une nouvelle fois, avec José, le 1er adjoint qui, après entretien avec le maire, propose, dans le cadre du projet de ramassage des ordures, 2 à 3 employés de mairie ainsi qu’un terrain pour le traitement des déchets. Projet à étudier plus finement à mon retour. Ensuite, avec Amélie et Adolphe, nous avons visité les terrains de 5 familles, ayant déjà cultivé ou motivées pour développer sur leur propre terrain le maraîchage.
Mardi 10 octobre : MAHAMBO – ANTANANARIVO
Départ à 6h30 de Mahambo pour ne pas louper la correspondance à Tamatave et arrivée à Tana à 18h30 !!!
Mercredi 11 octobre : ANTANANARIVO
Avec José, président de l’association des peintres de Tana, nous avons rendez-vous avec le Directeur de Cabinet de Madame le Maire pour une proposition d’emplacement de la future Maison des Arts. Nous partons visiter ce lieu qui est très bien placé, sur le chemin des touristes, avant le Palais de la Reine. (voir photo ci-dessous comme exemple de local proposé par la mairie) 14
Déjeuner avec Soeur Clémentine et toutes les soeurs de Fort Voyron. Débriefing des visites des Communautés avec Soeurs Clémentine et Jeannette J’ai assisté au départ des soeurs pour un périple d’une trentaine d’heures, en 4×4 et pirogues, pour l’inauguration d’une nouvelle communauté, en pleine brousse, le long du fleuve Tsiribihina !!!
Jeudi 12 octobre : ANTANANARIVO
Déplacement avec José au CHU-HJRA où nous avons rencontré Madame le Docteur Hantanirina, responsable de l’hygiène au sein de l’établissement hospitalier. Nous avons convenu, après les urgences de la peste, de proposer aux soeurs, sage-femme et infirmière de Tsarahonenana, un programme de formation sur l’hygiène.
Dominique VARLET, 25 novembre 2017
CHAPITRE 4 : LA MAISON DES ARTS/13ème COLLINE
Dimanche 24 septembre :
Dès notre arrivée, nous avons rendez-vous, comme précisé plus haut, avec José et D’Ange pour visiter les deux lieux susceptibles d’accueillir notre projet de « Maison des Arts » à ANTANANARIVO. C’est un projet auquel nous sommes très attachés, s’agissant de permettre à des artistes de vivre de leur talent et à des jeunes de se former pour un avenir meilleur. C’est aussi une ambition que nous portons pour élargir nos actions. Un pays sans culture est un pays qui meurt…
Il est évident que l’ancienne résidence des maires a notre faveur, idéalement située à proximité du palais de la reine, dans un quartier La Rova en cours de classement par l’Unesco. Ce bâtiment remarquable a été entièrement rénové par la région Ile-de-France… qui cependant n’entend pas l’ouvrir à d’autres partenaires extérieurs à sa région. Un projet de musée de la photographie ancienne est même dans les cartons, croit-on savoir !
Une visite de ce lieu nous conforte dans notre souhait, mais nous verrons que ce ne sera pas si simple !
Lors d’une rencontre de Caroline et Jean-Luc en juillet dernier à la mairie de Tana, il nous avait été proposé une solution alternative avec l’ancien poste de police, non loin de là. Un projet de convention avait même été établi.
Sur place, nous nous rendons vite compte que la rénovation du bâtiment serait trop onéreuse et la construction d’un nouveau local sur site … trop lourde à porter.
Lundi 25 septembre : Rdv avec Monsieur Le 1er adjoint d’Antananarivo
Nous avons rendez-vous en début de matinée en mairie de Tana avec Monsieur Émilien Ramboasalama, premier adjoint au Maire.
Entretien fort courtois au cours duquel nous reprécisons notre projet et notre ambition. Nous lui faisons comprendre que la proposition de nous installer dans l’ancien poste de police ne correspond pas à nos attentes. Exit, le projet de convention…
Monsieur Émilien se montre sensible à nos arguments. Il nous confirme le rendez-vous avec Madame Lalao RAVALOMANANA, Maire d’Antananarivo, ce jeudi 28.
Jeudi 28 septembre : Rdv avec Madame le Maire
A notre retour d’Antsirabe et de Tsarahonenana, nous nous retrouvons tous les quatre en mairie de Tana, avec cette fois-ci un rendez-vous officiel avec Madame le Maire qui est entourée de son adjoint, en charge de l’international et des projets, et de son directeur de cabinet. Ce sera le 5ème rendez-vous en mairie…pour l’association.
Nous lui présentons notre association, en précisant d’emblée que nous ne sommes pas une ONG et que nos moyens financiers sont limités !
Notre savoir-faire en matière agricole l’intéresse vivement et elle nous parle de sa volonté de sauver l’agriculture urbaine ou péri-urbaine dans sa ville. Le manque de terre est crucial. Ce partage d’expérience l’intéresse ! L’appel du pied est manifeste…
José et D’ange lui présentent le projet de maison des arts. Elle se montre très attentive à leurs arguments et leur confirme son souhait d’accueillir les oeuvres de leur association « l’atelier d’art » dans le hall d’honneur de la mairie en décembre prochain.
Lorsque nous abordons le choix de l’implantation de la 13ème colline dans l’enceinte de l’ancienne maison des maires, elle nous laisse entendre qu’elle n’est pas en mesure de faire pression sur la région Ile-de-France pour influer sur sa décision de ne pas nous accueillir..
Nous n’avons pas connaissance de la convention qui a été signée entre les deux parties Elle nous conseille vivement de rencontrer Madame TAMARA, représentante permanente de la région Ile-de-France à Madagascar. Dominique use de diplomatie pour arracher un rendez-vous… immédiat à l’IMV, l’institut des métiers de la vie qu’elle dirige également.
Nous prenons congé de Madame le maire qui, en guise de conclusion, nous dit : « tout est bien, il faut le réaliser ». Le rendez-vous aura duré une heure. 16
Madame TAMARA nous reçoit avec amabilité. Nous n’entrerons pas dans les détails de notre échange au cours duquel chacun aura présenté ses activités. Mais lorsque nous lui évoquons que lors de notre entretien avec Madame le Maire, nous avons abordé notre souhait de partager les lieux avec la Région Ile-de-France pour notre projet, les choses se gâtent. Avec force, elle nous précise qu’un musée de la photographie est en cours de finalisation (printemps 2018 ?) et qu’il occupera tout l’espace. Elle ajoute que cela nous avait déjà été confirmé.
Hors de question de nous greffer sur ce projet. C’est sans appel !
Néanmoins, elle se montre sensible à notre projet et nous donne quelques pistes.
Retour à la case départ, il nous faudra trouver un autre lieu, public ou privé. Le plus dur commence ! Car nous ne voulons pas abandonner ce beau projet…
Jeudi 12 octobre : Rdv Dominique avec Madame la vice-présidente de l’assemblée nationale (annulé en dernière minute)
A son retour de Mahambo et juste avant son départ de Tana ce jeudi soir, Dominique devait rencontrer dans la matinée, en compagnie de nos amis artistes, Madame Hanitriniaina RAZAFIMANANTSOA vice-présidente de l’assemblée nationale pour la région de Tana. Elle fait notamment partie de la commission artisanat et tourisme.
Ce rendez-vous a malheureusement été annulé en dernière minute du fait des carences d’Air Madagascar (vol intérieur supprimé). Il avait été obtenu par notre ami et nouvel adhérent Jacques Rakotomalala. De même le rendez-vous avec le nouveau directeur de l’alliance française a également été annulé, du fait de la peste qui sévit en ce moment à Tana et qui perturbe la vie au quotidien. Il s’agissait pour nous d’utiliser tous nos contacts potentiels pour trouver le lieu idéal. Rien ne doit être négligé.
Dominique a néanmoins eu un nouveau contact avec le directeur de cabinet de Madame le Maire à Tana qui a réitéré le vif intérêt de la ville pour ce projet.
CONCLUSION : Plus que jamais, nous avons MADAGASCAR AU COEUR !
Cette immersion totale en terre Madagascar et au contact direct avec la population aura été pour moi source de grandes découvertes et de belles rencontres. Voir concrètement ce que nous avons mis en place depuis tant et tant d’années m’aura conforté dans le bien-fondé de nos actions.
Et pourtant, la situation du pays est dramatique. Il est gangréné par une corruption endémique, les conditions climatiques (sécheresse et cyclone) le ravagent. L’insécurité est grandissante, la violence de bandes incontrôlables le mine. Je ne parle pas de la peste.
Mais en même temps, le peuple est debout. Il suffit de constater le lien social, familial qui anime la société malgache pour mesurer combien nous sommes à l’opposé dans nos sociétés occidentales, égoïstes. Belle leçon ! Et merveilleux exemple pour nous, association Marcq-Madagascar. Cela nous donne la force de nous battre et nous conforte dans notre engagement. Nous serons cette goutte d’eau pour garder « Madagascar au coeur »… 17
Je tiens à souligner enfin le rôle essentiel des Soeurs Salésiennes qui nous ont accompagnés, reçus et guidés durant notre séjour. Leur engagement sans relâche au service des plus démunis (les écoles, les dispensaires, l’activité agricole, etc.) est un précieux réconfort pour eux. Cela nous encourage pour l’avenir !
Un remerciement particulier à Soeur Clémentine, la Provinciale, avec laquelle nous avons eu un échange courtois, franc et constructif. Elle nous a aidés à rendre notre voyage plus facile !
Merci enfin à Dominique qui m’a montré en 15 jours tout ce qu’il était possible de voir…
avec entrain et passion !
Gérard DELESCLUSE